Il faut enseigner la défiance et le doute plutôt que la méfiance et le soupçon. (Texte de Bruno Humbeeck)
Il faut enseigner la défiance et le doute plutôt que la méfiance et le soupçon. (Texte de Bruno Humbeeck)
Bien sûr, et comme souvent, la citation peut sembler lapidaire ! Lire le texte entier est nécessaire à une réelle compréhension
Si le monde nous parait médiocre, il faut sans doute d’abord s’en prendre au regard que l’on porte sur lui en s’attachant à modifier la façon dont on voit les choses plutôt qu’en s’acharnant à changer les choses elles-mêmes...
C’est pour cela que la contemplation des choses insignifiantes, anodines et ordinaires aide souvent davantage à concevoir le
L'esprit du débutant ne consiste pas à oublier ce que l'on sait, mais à rester capable de penser comme lorsqu'on ne savait pas encore.
Le principe « L’esprit du débutant » fait partie des grands piliers de la mindfulness, et comme souvent, il est évoqué, énoncé, mis en avant de manière automatique … et risque ainsi d’être dépouillé de son sens pour ne plus être qu’un concept creux qu’on récite.
Un peu comme le « Je vous salue Marie » que mes grands-parents
Nous, les Humains, sommes ainsi faits que nous avons besoin d’histoires. Nous sommes les seuls animaux à inventer des histoires et ensuite les raconter … aux autres et (surtout ?) à nous-mêmes !
Nous sommes une espèce fabulatrice, et probablement même la seule.
Nous avons besoin de donner du sens aux choses – à commencer par notre vie – et croyons avoir besoin d’expliquer les choses pour qu'elles aient du sens ... et parvenir à les comprendre.
Or, le plus fréquemment il
Notre société est pleine d’exigences.
Et celles-ci sont souvent incongrues, voire absurdes ou toxiques, dans la mesure où elles visent un résultat … indéterminé ou irréaliste.
L’illustration de ceci étant des expressions telles que « 110% » ou « dépasser ses limites ».
Or, il faut bien comprendre que 110% est une impossibilité mathématique et que « dépasser » ses limites est une incitation toxique.
Le bon sens doit alors être sollicité.
La réalité est que nous ne pouvons tout simplement pas faire mieux que «de
Ces trois mots sont souvent galvaudés et détournés de leur sens... pour devenir de véritables poisons de manipulation.
L’ego (« moi » en latin) – c.a.d. ce que je pense de moi – est assez fondamental, car il ne s’agit ni plus ni moins que d’une opinion de soi-même. Ce qui signifie que cette opinion n’est rien d’autre … qu’une opinion !
Et – comme toute opinion – elle est plus ou moins bien documentée, plus ou moins bien fondée, plus ou moins
Que croire ? De quoi douter ? Dans son roman dystopique, « Brave new world » (le meilleur des mondes, en Français) Aldous Huxley nous propose une réflexion sur le monde futur … et cette réflexion date d’il y a 90 ans !
Comme souvent, une citation extraite de son contexte déforme le sens initial de celle-ci, mais ce qui m’a frappé, est la permanence de la pertinence de celle-ci au fil des 100 dernières années.
Huxley a imaginé une société reposant sur 5 castes
Nous traversons le présent les yeux bandés.
Tout au plus pouvons-nous pressentir et deviner ce que nous sommes en train de vivre. Plus tard seulement, quand est dénoué le bandeau, nous nous rendons compte de ce que nous avons vécu et nous en comprenons le sens.
Le présent ne devient dès lors généralement maitrisable qu’au moment où il fait déjà partie du passé et ne s’éclaire en définitive qu’à la lumière de ce passé qui le recouvre.
C’est comme cela
L’effarante accélération de diffusion des « actualités » par les médias a engendré une invraisemblable polarisation des avis, ceux-ci devenant réflexes.
L’important n’étant plus de communiquer mais d’attirer l’attention.
L’important n’étant plus l‘opinion, mais la rapidité à laquelle elle est émise.
L’importance d’une information n’étant plus sa fiabilité, mais la vitesse à laquelle elle est émise.
L’important n’étant plus l’analyse, mais la position qui est adoptée.
L’important n’étant plus la pertinence d’un avis, mais l’énergie déployée pour le défendre.
L’important n’étant plus
Mettre le monde à hauteur d’enfant, c’est lui présenter un monde au sein duquel il pourra trouver de quoi nourrir son envie de grandir.
On peut évidemment, pour cela, être tenté d’édulcorer l’image qu’on lui donne de ce monde, peindre vaille que vaille les murs en rose pour essayer de lui faire croire que tout est beau, gai et joyeux et que le bonheur, comme on voudrait soi-même pouvoir le penser, se trouve facilement au bout d’une autoroute, une voie
(N’essaie pas d’être plus malin que Dieu, il est plus vieux que toi et il y a longtemps qu’il a fait toutes les bêtises que tu feras un jour dans ta vie.)
Cette phrase fait partie du « répertoire » de mon grand-père Eudore, que j’ai déjà évoqué ici, et que je cite souvent dans les groupes d’initiation à la pleine conscience. C’était sa manière à lui d’évoquer le bon sens, pas toujours suffisant mais toujours indispensable. Cela rejoignait également la métaphore
Cette phrase de Jacques Rouxel est évidemment une « punchline » destinée à frapper l’attention. 😊
Toutefois, il s’agit d’une version assez pernicieuse du « bouc émissaire », qui nous guette tous « à notre insu de notre plein gré » ((Richard Virenque 😊 )
Lorsqu’un pouvoir d’une quelconque société ressent un besoin de se mettre à l’abri, le plus souvent une grande partie de ladite société ( que ce soit pays, groupe, nation, institution, secteur d’activité, entreprise …) ressent la même chose.
A partir de là, bien
La paresse et la lâcheté sont les causes qui font qu'un aussi grand nombre d'hommes préfèrent rester mineurs leur vie durant, longtemps après que la nature les a affranchis de toute direction étrangère, et ces mêmes causes font qu'il devient si facile à d'autres de se prétendre leurs tuteurs.
Il est si aisé d'être mineur ! (Emmanuel Kant)
Dans la « grande communauté » de la mindfulness, les notions de combat ou de résistance sont très controversées. En effet, le combat est
Un groupe est rarement homogène, la variété d’individus le composant étant d’autant plus importante que ce groupe l’est. Cependant l’appartenance à un groupe de pensée relève fréquemment de l’adhésion à une idée porté par quelques individus, sans trop nous inquiéter de la multitude d’autres caractéristiques dont nous négligeons de nous préoccuper.
Ce fait, nous l’acceptons assez aisément pour ce qui concerne le groupe auquel nous appartenons. Nous reconnaissons aisément la variété d’opinions, d’avis, de compétences, d’origines des gens qui constituent
La confusion entre danger et risque est fréquente … et absurde.
Le danger est le possible préjudice … si on s’y expose.
En d’autres termes, le risque est ce qui peut arriver, proportionnellement à la façon dont on s’expose au danger.
On pourrait ainsi dire que Risque = danger X exposition
Cette estimation du risque relève bien sûr largement de la perception de l’individu, tant de l’importance du danger que de son courage à s’y exposer.
Ainsi, dans l’exemple de
Dessin et texte © C.Mackesy
Cette parabole est issue d’un remarquable recueil - en dessins - de Charlie Mackesy :
La « docte ignorance » est un oxymore de Nicolas de Cues (XVème s.) issu des écrits de Saint Augustin, qui considère que la connaissance n’est mesurable que proportionnellement à l’ignorance. Or celle-ci est infinie, infini que tant De Cues que St Augustin appelle « Dieu ». Cette conscience de l’infinie ignorance nous oblige à considérer comme temporaire et impermanent tout concept de connaissance. Au mieux sont-ce des étapes finies dans la direction de l’infini.
Cette approche, tant chrétienne que bouddhiste ou
Antonio Damasio est un neuroscientifique portugais , qui dirige le département de recherches de neurologie, à l’université de Sud Californie (USA). Il a écrit de nombreux livres sur la conscience, dont "L'erreur de Descartes" , "Spinoza avait raison" , "Le sentiment même de soi" ... et dernièrement (2021) "Sentir et savoir".
Ses conférences et ses écrits sont une véritable incarnation de la lucidité et du bon sens. Antonio Damasio met en lumière des évidences que notre aveuglement matériel occulte depuis
Chers amis,
Nous avons le plaisir de vous annoncer un nouveau cycle d'approfondissement de la pratique - consacré à la lucidité - à partir de ce mois de novembre.
Ces 6 séances auront lieu à l'hôpital Sainte-Thérèse, les mercredis soir, de 18h30 à 21h à partir du 17 novembre, pour se terminer le 22 décembre.
Le coût en est comme d'habitude de 300€, comprenant le syllabus spécifique à ce cycle, ainsi que les liens de téléchargements audio spécifiques, et les
« Être égoïste » est souvent vu comme défaut, et la capacité de refus comme une qualité.
Pourtant, très souvent, c’est simplement le refus des autres que nous qualifions d’égoïsme, et le notre que nous qualifions de qualité.
Ceci , tout simplement parce que l’Humain est ainsi fait qu’il mesure le bien et le mal à l’aune de sa propre perception de ceux-ci, et à énormément de difficultés à ne pas être d’accord sans tenter d’imposer sa vision des choses …
Lorsque
Dans la vidéo dont est extraite la citation de la vignette, Vincent Laborderie enchaîne en disant :
Peut-être que cela évite de poser les vraies responsabilités … ?
Cela permet aux décideurs de dire que s’il y a un problème, c’est « à cause » de ceux qui ne respectent pas les consignes, plutôt que de se poser la question quant à la pertinence des consignes stratégiques …
Bien sûr, son propos concerne la gestion de la crise sanitaire actuelle, mais il m’a semblé
Nombre d’entre nous sommes convaincus d’être « normaux » et simplement courageux ou prudents, alors que c’est plus simplement l’intensité de l’émotion qui conditionne la pensée, et donc la justification de l’attitude.
Et accessoirement … le jugement porté sur les autres.
Il est très difficile de modifier l’émotion initiale, qui nous est souvent propre, c.a.d. faisant partie de notre personnalité. Celle-ci est/sont réflexe(s)
En revanche, nous pouvons nous entraîner à en prendre conscience de manière de plus en plus précoce, de manière
La philosophie se pratique peut-être davantage au jardin et au bois que dans les livres et les amphis de fac de philo.
Bien sûr, avoir lu Kant et Kierkegaarde, évoquer Spinoza, citer Montaigne, argumenter par des maximes de Platon et Marc Aurèle, bref, « parler philo », tout cela est intéressant, voire passionnant mais … tellement vain si ce n’est pas le fruit de la vraie vie.
Mon grand-père s’appelait Eudore, il avait connu le Congo belge sous Léopold II, fait la première
Le biais de conformité est un biais cognitif bien connu … mais dont nous avons peu conscience.
Continuer à réfléchir, de manière aussi objective que possible, devient très difficile lorsque de plus en plus de monde se rallie à une opinion qui n’est pas la nôtre.
Pourtant, lorsque le poids de deux opinions opposées s’équilibre, mais que la nôtre n’est pas totalement l’une ni l’autre, cela devient plus lourd encore !
Car nous – les Humains – avons besoin de certitude,
Un neurologue a récemment utilisé cette métaphore du jongleur pour illustrer la vie. Et celle-ci me parle, car c’et exactement ce que nous faisons presque tous, la différence entre les gens étant le nombre et la taille des balles avec lesquelles ils jonglent. Et parfois – ou souvent – même dans les formes des objets avec lesquels ils jonglent.
Et quand je dis "ils" ... il faut bien lire "nous" Car moi aussi il m'arrive de jongler
Notre vie –
L’aventure fait rêver nombre d’entre nous … mais la peur de l’inattendu – ou de l’inconnu – tue ce rêve qui deviendra peu à peu un regret …
Et même au-delà de l’aventure proprement dite, ce besoin de réponses satisfaisantes, permettant d’approcher la certitude, nous empêche souvent de faire confiance aux choses … et à nous-mêmes !
Ceci, au point de ne même pas faire le début du chemin …
Cependant, les "vraies" questions, celles qui s'avèrent essentielles, ne se posent
Chaque fois que nous cherchons une raison pour méditer, chaque fois que nous trouvons une « excuse » pour la remettre à plus tard, chaque fois que nous pensons à bien faire, chaque fois que nous considérons que cela aurait été mieux plus tôt ou que ce le sera plus tard, chaque fois que nous nous disons que …
Bref, chaque fois que nous pensons une chose à propos de la méditation …
Le moment est venu de méditer.
Même quelques minutes
Être convaincu d’avoir raison génère souvent l’envie de le prouver.
J’avais publié, il y a quelques semaines, une citation d’Albert Joubert :
« Le but de l’argumentation ou de la discussion ne doit pas être la victoire, mais le progrès »
La chose semble évidente, et nombre de personnes y adhèrent assez aisément.
Toutefois, il faut bien entendre que « vouloir convaincre » repose souvent sur la conviction d’avoir raison. Or, cette conviction est fort peu humble, car elle implique non seulement que l’opinion
Les pensées ne sont pas des faits, les convictions non plus.
Très souvent, dans une discussion, nous tentons de convaincre notre interlocuteur de se rallier à notre avis.
Et trop souvent, cet avis repose davantage sur nos convictions et nos émotions, que sur la pertinence et la validité des données fondant cette conviction. Or si ces données sont erronées ou inexistantes – ou à tout le moins sujettes à caution – aussi bon soit notre argumentaire, il ne saurait déboucher
Texte de Bruno Humbeeck
La créativité se manifeste à travers l’aptitude à manier une pensée à la fois divergente et flexible.
Avec la créativité, il ne s’agit pas de réfléchir davantage ou mieux mais de s’autoriser à penser autrement. Ce qui la freine, c’est alors, par exemple ,la rigidité mentale à laquelle se soumet le groupe quand, empêché de réfléchir en dehors des sentiers battus, chacun se retrouve, par l’obligation de consensus, tenu de se conformer aux idées étriquées, faussement
Cette citation de Hannah Arendt a été fréquemment utilisée au cours de cette dernière année. Cependant, il induit que le mensonge soit délibéré et malhonnête … sans évoquer la possibilité qu’il soit issu d’une conviction erronée.
Dans la réalité, nous désirons avoir des certitudes pour agir sereinement. Nous passons ainsi davantage de temps à développer des certitudes que d’envisager sereinement de nous tromper.
Et il en va ainsi de la masse humaine … mais tout autant de ses dirigeants ! Chacun
Photo : Nick’s sunrises and sunsets / Saint Augustine Beach, Floride, USA / Page FB Animaux et Merveilles
Il existe une pratique en mindfulness, que nous appelons "Méditation du lac".
La méditation du lac utilise une métaphore à caractère presque hypnotique, consistant a inviter notre esprit à habiter le corps avec la même souplesse que l’eau épouse la forme de son bassin.
Et notre esprit a en effet tendance à se comporter comme l’eau d’un lac ou de la mer.
L’Homme croit pouvoir tout dominer, tout contrôler …
Pour y parvenir nous ressentons le besoin de comprendre, puis de pouvoir expliquer pourquoi nous le faisons.
Et lorsque nous ne comprenons pas, il nous est bien difficile de l’accepter et de décider de ne rien faire et d’observer.
Dès lors, nous cherchons des coupables à blâmer, et nous inventons des histoires afin d’expliquer et justifier nos actes, qui ne sont que de l’agitation.
Accepter l’impuissance devient pourtant alors le moins mauvais
Une amie a récemment publié une plaisanterie, disant:
« Regarder la télévision ne rend pas du tout idiot ! Bon … si vous l’allumez, c’est autre chose … »
En réalité, ceci ne concerne pas spécialement la télévision, ni un média ni un livre, même si la télévision est devenue le principal canal d'information d'une majorité d'entre nous…
Mais ceci concerne surtout notre incapacité - plus ou moins grande - à appréhender suffisamment d’angles de vue et d’avis différents.
Et cela pour ne
Ce n’est pas le doute, mais la certitude qui rend fou, disait Nietzsche.
En effet !
L’incertitude génère de l’inquiétude, et nous avons ainsi tendance à vouloir la réduire, et quel meilleur moyen d’éviter l’incertitude que de se forger des certitudes ? Y compris au prix de quelque travestissements de la vérité, ou carrément au prix d’illusions … voire de mensonges ?
Nous n’avons ainsi de cesse que d’émettre des hypothèses qui nous conviennent – que le biais de confirmation va souvent nous
LES VERTUS DU DETACHEMENT
La charge émotionnelle d'un propos est ce qui nous met le plus souvent en difficulté. Et il est souvent bien difficile, lorsque nous discutons de quelque chose, de faire le distinguo entre l’idée ou l’opinion, et la charge émotionnelle que porte cette idée ou opinion.
Dès lors, il est fréquent qu’un interlocuteur nous paraisse agressif (et parfois l’est-il) car il ne résiste pas à cette charge et sort du sujet du débat pour s’en prendre à
L’INSTINCT DU BLÂME, cher à Hans Rosling , trouve dans la situation actuelle de la crise de la covid19 une magnifique illustration.
Car lorsque nous nous trouvons en difficulté sans avoir de solution – et que nos dirigeants semblent ne pas en avoir davantage, « l’instinct du blâme » consistant à chercher – et désigner – un coupable, plutôt que de chercher la (les) cause(s) du dysfonctionnement ou de la situation, surgit chez nombre d’entre nous, entraînant un tsunami d’accusations, de délations,
La citation complète est un peu plus longue, et Boris Cyrulnik y fait implicitement allusion à l’humilité qu’induit la connaissance, quand elle s’autorise le doute et la multiplication des hypothèses
L'ignorance provoque un tel état de confusion qu'on s'accroche à n'importe quelle explication afin de se sentir un peu moins embarrassé. C'est pourquoi moins on a de connaissances, plus on a de certitudes. Il faut avoir beaucoup de connaissances et se sentir assez bien dans son âme pour oser envisager
Dans un des films "Pirates des Caraïbes" (je ne sais plus lequel) Captain jack Sparrow dit:
"Le problème n'est pas le problème, le problème c'est ton attitude face au problème"
Il s'agissait d'une boutade destinée à faire rire, mais le propos n'en est pas moins très pertinent.
Car la majeure partie de nos problèmes et difficultés (je ne dis pas: "tous") est très largement influencée, en termes d'importance, par la posture que nous adoptons face à eux. Notamment par
La pleine conscience nous invite à voir nos émotions comme des messagers, et à tenir compte de leur avis, sans pour autant les laisser décider à notre place de ce qu'il convient - ou pas - de faire et de penser.
Emile Chartier - dit Alain - attire ainsi notre attention sur le fait que la résistance et l'obéissance sont les deux faces d'une même médaille qui a pour nom "Lucidité".
En démocratie, s’il n’y a pas d’obéissance, nous versons
Croire savoir et croire avoir des preuves de ce savoir, sont deux biais cognitifs majeurs : le biais de surconfiance (Dunning-Kruger) et le biais de confirmation.
Le premier nous amène à être certain de choses dont il conviendrait davantage de douter.
Le second consiste à ne voir que les éléments qui valident nos certitudes et à être aveugle à ce qui va à leur encontre.
Ces deux biais jouent un rôle majeur dans notre vie, car ils (sur)activent un troisième biais
Il y a des mots qui – à force d’être utilisés à tort et à travers – peuvent finir par être dépouillés de leur sens.
Le mot « bienveillance » est de ceux-là.
Dans le petit monde du développement personnel – comme trop souvent dans celui de la mindfulness - la bienveillance finit ainsi par (trop) souvent juste consister en une attitude doucereuse et un ton, une manière de parler.
Notre culture « politiquement correcte » peut ainsi nous amener à confondre la bienveillance
Une vidéo d'information, super bien réalisée par ARTE en 2018.
On y retrouve Christophe André, Jon Kabatt Zin, Saki Santorelli, Richard Davidson, Clifford Saron ...
LE STRESS EST PROBABLEMENT LA PIRE PANDEMIE DU XXIème S.
A regarder absolument, surtout pour toute personne ne sachant pas trop bien en quoi consiste la mindfulness ...
Vous y trouverez nombre d'infos, concernant le bien-être, mais également sur le syndrome inflammatoire, corrélé à nombre de maladies telles que la dépression ,Alzheimer ...
Cliquez sur
Il y a de nombreuses circonstances au cours desquelles nous ne subissons aucun préjudice réel, mais où nous souffrons parce que nous créons nous-mêmes un préjudice imaginaire.
Nous nous impliquons alors que rien ne nous y oblige.
Le plus souvent, il s'agit d'orgueil ou de vanité ... censés défendre notre amour-propre.
Le meilleur moyen d’en prendre conscience étant d’imaginer ce que nous ressentirions si nous ignorions que ce "préjudice" existe …
Fréquemment, le simple fait d’ignorer une chose nous évite d’en
Ce proverbe avait été publié il y a quelques semaines par une internaute. Et j’ai trouvé la métaphore non seulement jolie mais très explicite.
En effet, comme pour la caverne de Platon, ce que nous « croyons qui existe » prend bien plus de place dans notre esprit que ce qui existe vraiment. Et nous consacrons alors bien davantage de temps et d’énergie à tenter de résoudre un effrayant problème imaginaire, qu’à apprendre à cohabiter avec un danger anodin …
Le « souci »
Il convient de prendre également le contre-pied de la citation, en disant « Il ne suffit pas de faire dissidence pour avoir raison ».
La réalité se trouve assez systématiquement entre les deux, et ce sont les faits – et non les pensées – qui devraient guider notre réflexion.
Comme d’habitude, mon commentaire d’une vignette utilise le contexte actuel, c’est-à-dire « le temps présent ».
Dans les situations difficiles, nous avons tendance à vouloir réduire l’ambiguïté qui s’est développée parce que notre perception des
Dès que nous nous engageons dans la plainte et la désolation, nous nous coupons de la possibilité de voir une opportunité dans la « crise » que nous vivons. Il n’y a plus de place pour la créativité ni pour la paix, il n’en reste que pour le combat, la révolte et la souffrance.
Nous nous désolons ainsi de ne pas faire parfaitement une chose, ce qui nous empêche de voir ce que nous pourrions obtenir de cette imperfection. Tant chez nous
Tu ne vas quand même pas me dire que c’est normal ?
Tu trouves ça normal ?
Ce n’est quand même pas normal !?
Etc .
Ces réflexions, nous les avons tous entendues et prononcées fréquemment.
Elles partent du principe qu’il est anormal que quelque chose ne soit pas comme on s’y attend ou comme on le voudrait.
Elles partent du principe que tout devrait « bien aller » et qu’il serait normal d’être heureux.
Dans la réalité, ce n’est pas le cas, la plupart
Nous avons une fâcheuse tendance à juger de manière binaire.
Et une tendance tout aussi fâcheuse à « choisir un camp ». Ce qui nous amène à devoir valider la pensée de l’un, et vilipender la pensée d’un autre.
Le porteur de la pensée devient alors comme un but de foot : il faut le protéger à tout prix. Nous ne sommes plus libres, nous sommes prisonniers d'une croyance et de son Saint, dont nous érigeons la défense en mission.
Nombre d’entre nous
Quand on refuse de parler et négocier, il faut se préparer à la guerre. (Sun Tsu)
Cette phrase semble frappée du coin du bon sens … et pourtant …
L’entre soi et les discussions animées entre gens du même avis, ne font que nous conforter dans notre croyance du bien fondé de nos avis et opinions. Et creuser davantage encore le fossé qui nous sépare de la paix. Fossé qui nous amène ainsi à tellement vouloir imposer nos idées, que nous
Les notions de peur, de danger, de risque, de prudence, de témérité, d’inconscience, de bravoure, de couardise, de stupidité, etc. s’interpénètrent, se conjuguent, s’associent, s’opposent … à l’aune de la conviction de chacun d’avoir raison. Je vous propose un regard alternatif et aussi objectif que possible, qui – à défaut de consensus – fait appel à la lucidité et au bon sens.
Commençons par une petite formule mathématique qui souffre peu de contestation possible :
Risque = Danger X Exposition
Une fois encore, j’utilise le contexte de la crise du covid19, qui vient éclairer le regard sur les choses banales et fréquentes de la vie courante.
Les métaphores ne manquent pas, concernant l’ignorance et l’aveuglement que celle-ci génère. En effet, très souvent nous ne voyons pas, nous « ignorons » le développement d’une situation qui va devenir problématique. Nous l’ignorons d’autant plus que nous nous y habituons et l’ignorons ainsi de plus en plus. Le contexte des relations, qu'elles soient professionnelles, conjugales,
Le confinement me semble en effet un extraordinaire terrain d’exploration et d’expérimentation.
Cette période, vécue comme une situation de presque guerre, alors que le danger physique est extrêmement modéré, nous permet en effet d’observer les mécanismes de réponses, tant psychologiques que sociologiques.
La démarche de pleine conscience me semble, aujourd’hui plus que jamais, propice à cette expérimentation, pour autant qu’elle s’accompagne de suffisamment de lucidité, et non qu’elle serve de refuge.
En d’autres termes : « rester présent » et «
L’entraînement à la pleine conscience est censé nous amener à sortir des ruminations du passé et des angoisses du futur.
Fort bien.
Au-delà de ce principe très louable – parfois répété comme une loi immuable par nombre d’instructeurs – il y a un principe de réalité, parallèle au paradigme de la mindfulness et bien plus ancien qu'elle, dont il serait judicieux de se souvenir : le biais du moment présent.
Celui-ci ne présente pas que des avantages, car si – au
Des héros ...? Non, des gens courageux.
La confusion est fréquente entre bravoure héroïque et courage. Or, le courage est une bravoure qui dure, et est donc peu compatible avec la notion d’héroïsme d'un acte exceptionnel. En dépit de son titre la chose est bien décrite par John Lennon dans son « working class hero ».
De la même manière, nos « soignants » et autres travailleurs qui ont continué à travailler durant le confinement ne sont pas des héros ; ce sont des gens
Les trois poisons du triangle infernal de la vie sont l’aversion, l’avidité et l’ignorance, cette dernière incluant l’illusion.
Dans le paradigme de la pleine conscience, l’illusion joue un rôle majeur dans nos souffrances, car notre avidité de bonheur et notre rejet de la douleur nous incitent à l’illusion.
Et comme ni l’avidité ne peut nous apporter le bonheur, ni l’aversion ne peut nous éviter la douleur, nous avons besoin d’acheter de l’illusion aux professionnels de celle-ci, soit pour le bonheur
Il semble bien que nombre d'entre nous n'étaient déjà plus vivants avant l'épidémie ...
Ce qui expliquerait le peu de goût pour la vie au profit de la peur de la mort ...
Alors, face à cette "non-vie", notre société tente de nous organiser une "non-mort" sécurisante.
Cependant, "La vie" ne signifie pas simplement être en vie.
Même la mort n'est pas tragique; ce qui est parfois tragique c'est la manière de mourir .
Mais ce qui est toujours dramatique,
Le principe de la presse « grand public » … est d’attirer un public le plus grand possible.
Le souci étant que nous avons naturellement tendance à confondre une information complète avec les premiers mots que nous recevons à ce sujet. De ce fait, le titre racoleur d’un article est le plus souvent une inférence que nous allons aisément valider en y accolant nos propres opinions, préjugés et présupposés … que la lecture de l’article viendrait peut-être battre en brèche.
Cette notion
La pire des choses est l'ignorance. Surtout quand on l'ignore.
La philosophie a ceci de particulier qu’elle devrait le plus souvent être la simple expression du bon sens. Raison pour laquelle je dis souvent que la philosophie est une chose trop simple que pour en discuter avec un philosophe.
C’est évidemment une boutade, cependant la simple existence des choses nous amène souvent à vouloir la comprendre et l'expliquer. Alors, nous nous spécialisons. Nous avons même créé des validation d'expertise, que
Notre désir illusoire d’idéal et de perfection nous amène à croire que la « normale » serait que tout aille bien dans notre vie.
C’est une vision absurde.
Ce qui est normal, c’est de cheminer dans la vie en rencontrant des joies et des peines, des choses faciles et des difficultés, des coups de chance et des épreuves et d’y faire face de la manière la plus judicieuse possible en y apportant les réponses les plus pertinentes possibles.
Répondre à la joie
(Presque) tout le monde comprend que la peur modifie nos réponses au danger.
A tel point que l’une des propositions de la pleine conscience est de nous entraîner à cohabiter avec elle, de manière à pouvoir peu à peu ne plus lui obéir.
La manière un peu abrupte - comme à son habitude - d'Olivier de Kersauson de s'exprimer est pourtant très adéquate, en tout cas de mon point de vue, car l'institutionnalisation de la peur pour justifier les mesures
Il existe nombre de situations difficiles où nous souffrons bien davantage de notre impatience, que de la situation.
Bien sûr, dans une situation comme celle de cette épidémie du Covid19, il y a des souffrances réellement corrélées à des proches qui sont malades, voire décédés, à des drames sociaux pour les indépendants, et peut-être de futurs drames pour les salariés de ces PME ...
Cependant, il faut bien entendre que tout est impermanent et que - quoi qu'il advienne -
Nous entendons souvent : « une crise sans précédent », ou encore « une pandémie jamais vue » etc …
C’est très largement erroné, et même sans remonter au moyen-âge, les épidémies de grippe de Hong Kong dans les 60’s, de grippe asiatique des 50’s, sans même parler de la grippe espagnole de 1919-20 , toutes trois largement plus létales que le covid19.
Ce qui est par contre très différent, c’est la réponse que nous apportons à cette épidémie !
Car nous n’acceptons plus la
Vu sous l’angle de la pleine conscience, la citation de Boris Cyrulnik prend toute sa dimension, car elle nous invite à explorer ce qui peut nous amener à nous laisser entraîner dans ce mécanisme lorsque cela pourrait s'avérer néfaste.
La majorité d’entre nous connait ce concept que toute crise est une opportunité.
Et en effet, les chaos qui ont fait suite à de nombreuses catastrophes de l’Histoire, ont permis des progrès sociétaux énormes. La peste du Moyen-Âge a mis
« Avec un bulldozer fonctionnant à l’hydrogène on peut aussi raser la forêt amazonienne, on aura réduit la production de Co2, mais on aura quand même rasé la forêt »
Aurélien Barreau
J’ai choisi cette phrase, parce qu’elle illustre à merveille la connexion entre la conscience et la lucidité. Et cette connexion est largement altérée par les processus de focalisation, qui amènent tant de militants sincères (quel que soit leur domaine de militantisme) à parfois amener des résultats pires que ce
Dans notre société, le mot « réalisme » est presque devenu un gros mot. Et assez curieusement, il est même devenu synonyme de « optimisme béat », tant notre culture du drame et de la dramatisation est devenue prégnante.
Et dans la communauté de la pleine conscience, il est fréquent de rencontrer ainsi des attitudes bien plus proches de la résignation béate que de l’acceptation active. Et même lorsque l’acceptation active est là … elle s’appuie parfois sur l’acceptation de données erronées !
Pourtant, la
La perspective unique de l’incompréhension ...
Lorsque quelque chose ne nous convient pas, une situation, une époque, un contexte, le climat, l’enseignement, les horaires de train ou de bus, les règles de la Jupiler Pro Ligue etc. le plus souvent nous commençons par nous « plaindre » de la situation, puis protester l'absence de solution.
Ensuite, viennent généralement des « mesures » destinées à gérer lesdits contextes, situations, circonstances, etc .
Et bien évidemment il est rare que cela corresponde aux désirs de chacun.
Notre recherche d’absolu nous empêche souvent de simplement « faire au mieux ».
Or, c’est ce à quoi nous prépare la pleine conscience : accepter que le seul moyen d’approcher la perfection est d’aller simplement dans sa direction, sans espérer l’atteindre.
Cette notion de perfection est souvent mal comprise, car confondue avec la notion « d’objectif ». Notre culture occidentale, de compétition et de performance, est très orientée vers ce concept d’objectif et de but à atteindre, ce qui a exacerbé le
Lorsque nous vivons quelque chose de désagréable, nous ressentons une émotion déplaisante.
Celle-ci nous amène à développer un scénario, censé expliquer les causes de cette émotion.
En général, il y a trois pistes scénariques :
1. Puisque ce n’est pas de ma faute, qui est donc le coupable ?
Ou
2. Je suis un idiot, j’aurais dû faire ceci ou cela (ou ne pas faire ceci ou cela)
Ou
3. Cette manière de fonctionner donne un mauvais résultat, que faudrait-il modifier,
La Pleine conscience, issue de la méditation de présence attentive, modifie notre façon de voir les choses. Et comme le dit Jon Kabat Zinn, La méditation c’est voir plus clairement, c’est tout.
Cette vignette reprenant la phrase de Rutger Bregman – issue de son ouvrage « les Utopies réalistes » (Seuil 2017 ) va exactement dans ce sens.
Notre société humaine occidentalisée ressemble à de l’eau couverte d’écume. Nous ne voyons pas ce qu’il y a sous cette
La responsabilité individuelle est l’un des socles de la pratique de la mindfulness.
Tant dans sa pratique formelle que dans son application informelle : CELA NE DEPEND QUE DE NOUS.
Il n’y absolument aucun obstacle à la pratique qui ne relève de notre propre construction mentale.
Bien sûr, il y a des circonstances et des situations qui rendent notre pratique plus confortable, et d’autres contextes qui la rendent moins confortable.
Mais nous parlons de CONFORTABLE ! Entendez-vous ? Le confort
«Laissez-nous mourir comme nous voulons!» (André Comte-Sponville)
"C’est une opinion qui contraste dans la symphonie actuelle autour du coronavirus et du confinement. André Comte-Sponville, philosophe français, déplore qu’on sacrifie les jeunes au détriment des personnes âgées, la liberté sur l’autel de la santé. Et il interroge notre rapport à la mort." (Laure Lugon, interview de André Comte-Sponville dans « le Temps.ch » du 17 avril 2020)
Je ne me prononce pas sur mon adhésion ou pas à l’opinion
Cette citation me fait rire, et ceux qui me connaissent savent à quel point j’aime tourner les grandes idées en dérision.
La philosophie n’y fait pas exception !
Cependant, cette métaphore de la chaise et de la souris illustre très bien nos comportements humains.
La peur est en effet l’un des principaux prismes émotionnels au travers desquels nous travestissons la réalité. Ce travestissement de la réalité nous amène ainsi à perdre toute lucidité et à adopter des comportements stupides … qui
Dans les cycles d’initiation, nous insistons fréquemment sur « la juste place du doute ».
En effet, le doute est la place qui est laissée à la possibilité de changer d’avis, ou de rectifier celui-ci. Le doute nécessite une saine humilité, qui consiste en un raisonnable détachement de l’importance de soi, c’est-à-dire de l’importance de l’ego.
L’une de nos difficultés est que nous adorons « être certain », afin de nous sentir en sécurité quant à notre valeur et celle de nos avis. Ce
Nous, les Humains, avons cette magnifique capacité de création, issue de notre imagination.
C'est même l'une des principales différence avec la plupart des animaux (Après la cuisine, qui est vraiment la différence majeure )
Toutefois, cette capacité fabulatrice nous joue parfois - voire souvent - des tours.
Par définition, une croyance est - pour celui qui y croit - la réalité. Et cela s'avère d'ailleurs parfois presque exact ... mais parfois totalement erroné.
Et dès que nous fondons
La pleine conscience nous entraîne à la patience.
En effet, décider de méditer, et parvenir à s'y tenir font partie de cet entraînement. Cette patience à laquelle nous nous forçons parfois aux débuts de notre pratique finit par devenir une nouvelle capacité.
Car en effet, il est parfois bien difficile d'entreprendre quelque chose, lorsque la masse de la tâche nous semble insurmontable, et terminer cette tâche nous est parfois difficile parce que nous - ni les autres - ne voyons pas
Suite à la lecture d'une interview de Osho (par Corine Fontaine) concernant la peur, et notamment celle des épidémies, j'ai eu envie de vous faire partager ma vision de celle-ci.
Que les choses soient claires: je ne suis pas un "fan" inconditionnel de Osho, et je ne partage pas toutes ses opinions.
Mais ... ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord avec tout, qu'on est obligé de n'être d'accord avec rien !
Le biais cognitif du halo, nous incite
Cette citation, attribuée à Gandhi, est très connue.
Et comme souvent, elle est très connue … mais peu comprise et pas du tout intégrée.
Au demeurant comme la plupart des grandes citations de grands hommes !
Cette citation repose en réalité sur des concepts psychologiques bien connus, et qui sont aussi souvent négatifs que positifs.
En effet, « montrer l’exemple », au début ne présente d’intérêt pour les autres que « si ça marche ».
Mais même si « ça ne marche pas » le biais de
L'une de nos grandes difficultés est notre "instinct de focalisation".
Et comme nous sommes également sujets à "l'instinct de dramatisation", celui-ci nous amène à nous hyper focaliser sur ce qui génère les émotions les plus intenses, c'est à dire les plus dramatiques.
La presse - et il faut se souvenir que les journalistes sont des humains - vient surfer sur cet instinct de dramatisation et d'hyper focalisation, en pointant ce qui nous touche émotionnellement et surtout ce qui nous effraie.
On peut se poser la question de ce que vient faire Daniel Balavoine dans cette histoire
Et bien ... très précisément cette question illustre déjà la citation. En effet, Daniel Balavoine n'était pas "un philosophe" ni "un scientifique", mais bien un chanteur populaire.
Cela décrédibilise-t-il son propos ? Je veux dire : celui-là ?
Car ... suffit-il d'être philosophe pour dire une vérité ? Etre philosophe met-il la personne à l'abri d'une bêtise ?
Suffit-il d'être médecin pour être un
Dans le concept de la mindfulness, l'illusion (ignorance - méconnaissance - illusion) occupe une place importante. Celle-ci prend place dans l'angle supérieur du "triangle infernal" (l'aversion, l'avidité et l'illusion.)
Dans l'ignorance, nous ne savons pas qu'une chose existe, dans la méconnaissance nous savons que cette chose existe mais nous ne connaissons pas la nature de cette chose, et dans l'illusion nous nous trompons sur la nature de cette chose, que nous prenons pour quelque chose d'autre ... pur produit de
CLIQUEZ SUR L A PETITE IMAGE POUR ACCEDER A L'ARTICLE COMPLET de La Première (RTBF)
C'est en perdant du temps qu'on perçoit la valeur de la vie
C'est à la suite d'un article de La Première (RTBF), auquel vous pouvez accéder en cliquant sur la photo, que j'ai publié ce petit texte. En effet, l'article concerne un livre, "L'éloge du retard" qui me semble en grande adéquation avec le principe de ralentissement propre à la mindfulness.
Il faut bien
Mon grand-père disait: "El cé qui n'a qu'on martchia, n'vouait né qu'c'est dsus des vis qu'y l'es't en train d'flayi". (Celui qui n'a qu'un marteau ne voit pas que ce sont sur des vis qu'il est en train de frapper
Lorsque nous maîtrisons bien un domaine, une discipline ou une matière, nous établissons des sortes de protocoles de fonctionnement à ces sujets.
En quelques sorte des "recettes" de pensée systématique. Comme si nous appliquions systématiquement la recette
Cette parabole d'Anthony de Mello est intemporelle. Elle n'est ni nouvelle ni obsolète, ni propre à notre époque ou notre culture. Cependant, depuis 2 ans (nous sommes en mai 2022) la peur s'est installée de manière très pernicieuse, notamment parce qu'elle est le fond de commerce des médias. Je compare souvent l'ambiance actuelle à celle où tout le monde serait en chaussures sur une patinoire, en tentant de s'y habituer et en critiquant ceux qui y parviennent trop bien et